J'ai cru qu'en prenant soin de mon corps, de mes émotions, de mon passé, de ma généalogie, de mes vies antérieures, je guérirais toutes mes blessures.
(Et que du coup, tout irait bien :D)
Et j'ai bossé dessus, crois-moi !
Ca a du sens, parce que ça permet d'expliquer, de comprendre, de situer les choses dans un espace-temps, et que, même si tout ça n'existe pas vraiment, faut bien admettre que ça nous conditionne drôlement.
La limite de ça, c'est qu'il y a toujours des couches sous les couches, sous les couches. Et que, sorti du gros travail (avec la psychogé et le travail sur le Système nerveux, principalement, pour moi), qui me parait nécessaire pour éviter les grosses reproductions et les murs qu'on se prend, on peut passer sa vie à nettoyer les couches et à tenter d'expliquer nos comportements par l'extérieur, par la passage des planètes ou par nos vies antérieures. On peut même croire qu'on vient d'ailleurs et que c'est pour ça que le Monde nous est si étrange.
OK
Bon
Et après ?
Bin après, on est coincé là, dans ce présent qui seul existe. Alors il serait peut être temps de dealer avec.
Et...
De revenir dans le seul espace qui existe vraiment.
La présence
Encore et toujours.
(Et c'est pas facile au début, et ça demande de l'entrainement, de la constance, de l'acceptation. Parce qu'accueillir que ce qui nous meut est invisible, impalpable, incompréhensible, immuable, et pourtant là partout....Bin crois-moi, le mental a bien envie de dire que c'est du bullshit !)
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